Des pirates en zodiac ?
La question se pose comme telle : Que faire d’un week-end pluvieux ? Heuuu oui, et sans être graveleux s’il vous plait ? … Les idées ne fusent pas hein, bandes d’obsédés !
Bon, ben moi je vais au Cinéma… Et quand le week-end est très pluvieux ? Ben j’y vais plusieurs fois !
Pirate de Caraïbes : Jusqu’au bout du monde
Synopsis (Allociné.com) : L'âge d'or de la piraterie touche à sa fin. Même le terrifiant Vaisseau Fantôme et son capitaine maudit Davy Jones servent à présent Lord Cutler Beckett et la Compagnie anglaise des Indes Orientales. L'invincible Hollandais Volant écume désormais les sept mers, massacrant sans pitié pirates de tous bords et sabordant leurs navires.
Will Turner, Elizabeth Swann et le capitaine Barbossa n'ont qu'une seule chance de résister à Beckett et à son armada destructrice : ils doivent rassembler les Neuf Seigneurs de la Cour des Frères, mais l'un des membres les plus éminents, le capitaine Jack Sparrow, manque à l'appel.
Will Turner, Elizabeth Swann et le capitaine Barbossa n'ont qu'une seule chance de résister à Beckett et à son armada destructrice : ils doivent rassembler les Neuf Seigneurs de la Cour des Frères, mais l'un des membres les plus éminents, le capitaine Jack Sparrow, manque à l'appel.
Alors franchement, j’adhérais déjà au principe de base : le premier Pirate des Caraïbes était vraiment sympa, rigolo, avec de jolis effets spéciaux. Le second avait encore de meilleurs effets, plus d’actions, mais perdait pas mal en cohérence.
A quoi devait-on s’attendre de ce nouvel opus ? Un dénouement ? Ha oui ! Plus de scènes d’actions ? Ca semblait difficile de faire mieux…
A quoi devait-on s’attendre de ce nouvel opus ? Un dénouement ? Ha oui ! Plus de scènes d’actions ? Ca semblait difficile de faire mieux…
Et pourtant ! Le troisième volet redonne à l’expression « bouquet final » tout son sens ! Alors, certes, il y a quelques longueurs, et surtout les désormais célèbres « facilités de scénarios », mais si on se laisse prendre au jeu, on peut partir très, très, loin !
La bataille finale est tout simplement sublime ! On est dedans du début à la fin : on rit, on stresse, on cherche à comprendre… Oui car, pour un Disney, le scénario est largement fouillé ! Les personnages s’entubent tous allègrement tout du long, et les créateurs se sont même amusés à essayer de perdre le spectateur. Ce choix peut paraître surprenant, le film étant plutôt destiné à un public jeune, mais les premières minutes de pendaisons annoncent la couleur : on va rigoler, mais pas tout le temps !
Que dire de Johny Depp, toujours meilleur au fil des années, qui se découvre ici un petit côté Skyzo bien sympatoche !
Pourtant, se ne sont pas les scènes finales qui resteront principalement dans les mémoires : il faudra noter deux-trois moments clés touts simplement sublimes d’inventivités, et qui montrent que les gars de chez Disney ne sont pas à court d’inspiration pour nous clouer. Je pense en particulier à une, ma préférée, celle du passage du pays des morts à celui des vivants, dont je ne dirais pas un mot de plus, histoire de garder la surprise.
Bref, un vrai bon film familial, mais qui sauras peut-être séduire les récalcitrants au grand spectacle : les effets spéciaux ne font pas tout, il y a un vrai talent là-dessous !
Zodiac
Synopsis (Allociné.com) : Zodiac, l'insaisissable tueur en série qui sévit à la fin des années 60 et répandit la terreur dans la région de San Francisco, fut le Jack l'Eventreur de l'Amérique. Prodigue en messages cryptés, il semait les indices comme autant de cailloux blancs, et prenait un malin plaisir à narguer la presse et la police. Il s'attribua une trentaine d'assassinats, mais fit bien d'autres dégâts collatéraux parmi ceux qui le traquèrent…
On change à mort de style avec ce polar hyper réaliste ! Une enquêté qui fait froid dans le dos, mais qui découpe le film en 3 parties distinctes.
D’abord, on a l’émergence du tueur. C’est dans cette partie que se trouvent la majorité des meurtres (âmes sensibles, s’abstenir… On est dans l’hyper réalisme, je rappelle !). Et l’angoisse de la montée de cette menace assumée et déclarée est assez flippante.
La deuxième concerne l’enquête policière pure et simple. Les deux flics se débrouillent parfaitement, et ils jouent superbement tous les dilemmes qu’imposent une enquête comme celle-ci (exposition personnelle, obligation de prouver de A à Z ses certitudes, improbables fausse pistes…)
Le dernière partie se concentre sur un petit dessinateur de journal qui, captivé depuis le début par cette histoire, essaye de reprendre l’enquête à l’arrêt. C’est le petit gars de Donnie Darko qui explose à l’écran dans ce rôle qui oscille entre la simple curiosité et l’obsession.
Au final, le film laisse du mystère, et on apprend une multitude de chose sur les méthodes d’enquêtes policières, et surtout sur les connivences avec les journaux.
Certains le trouvent trop long, mais enlever une seule scène serait dommage tellement chacune est lourde de sens. On va même jusqu’à jouer DANS le film avec les adaptations cinématographiques des enquêtes réelles.
Bref, ca ne laissera personne indifférent !
Bon ciné ! Meuh !!